Etre conseillé sur son avenir par un joueur de l’équipe de France (390 sélections) de sa discipline, c’est le tournant de l’histoire de Loris Bini (17 ans, 1,81 m, 75 kg). Débutant en 2012 au Condom Hand Ball Club, repéré par le célèbre Jérôme Fernandez, l’actuel demi-centre ou arrière gauche (aujourd’hui en u18 France au Fénix de Toulouse, 1e division professionnelle) savoure son parcours : «J’ai débuté à 5 ans. Dix ans plus tard, Jérôme Fernandez me convainc de muter dans un grand club. C’est le rêve absolu».
Une trajectoire observée par Jean-Luc, le père de Loris, parmi les managers de son fils : «Il est resté au CHBC pendant huit saisons. Dans sa génération, 5 autres joueurs évoluent maintenant aussi en Elite dans d’autres clubs nationaux», situe le papa éducateur.
La route du « fiston » semble quant à elle balisée vers le haut-niveau à atteindre comme on arrive au zénith. Mais l’élève de terminale aura d’abord un virage à prendre en 2024 : «Je ferai un choix de carrière : jouer en seniors dans les divisions «amateurs» ou tenter d’être recruté par un centre de formation de club «pro» à Toulouse ou ailleurs», spécifie le tireur d’élite (jusqu’à 10 buts par match). Inspiré par son oncle Pierre-Gabriel Courtès-Renaud (un des joueurs historiques du CHBC), Loris opte évidemment pour réaliser un projet soutenu par sa famille : devenir «pro». Son entraîneur Toulousain, Florian Lévy, se mue alors en supporter. «Loris a un «gros» bras pour scorer et une super détente pour tirer par-dessus les défenseurs».
Franchir les obstacles et atteindre la cible : deux arguments qui marqueront les observateurs. Jérôme Fernandez a donc vu juste.